jeudi 21 mai 2009

Antidépresseurs, effets secondaires : le meurtre.






Depuis 1999, les tueries en milieu scolaires sont devenues courantes. Après avoir analysé maintes scènes de crimes, les experts ont découverts que plusieurs meurtriers étaient traités pour dépression au moment de commettre leurs actes.

Les nombreuses tueries dans les écoles du monde entier ont aujourd’hui un nouveau point commun, plusieurs auteurs de ces crimes étaient sous médications après avoir reçu un diagnostique de dépression. Partout à travers le monde, les gens sont inquiets et les experts se questionnent. Bien que les médicaments auraient du calmer les pulsions meurtrières de ces jeunes, nous apprenons aujourd’hui que plusieurs effets secondaires de leur médications auraient bien pu l’encourager. La recherche d’antidépresseur dans le sang du tueur est automatique à chaque tuerie. Les psychiatres se questionnent aujourd’hui sur les biens-faits de ces comprimés.
Des tueurs sous médications
Du jeune Éric Harris, l’un des deux tireurs de Colombine, dont le sang révélait des traces de Luvox, en passant par Jeff Weise, 16 ans, auteur de la tuerie de la réserve indienne de Red Lake qui était sous l’effet de Prozac puis en Alberta où un jeune de 14 ans a fait feu sur deux étudiants en les ratant de peu alors qu’il est sous l’effet de Dexedrine et d’un psycho- stimulant. En fait, 8 des 13 tueries ayant eu lieu en Amérique du Nord ces dernières années impliquaient un tueur à qui l’on avait prescrit un antidépresseur. Les comprimés censés calmer les patients diagnostiqués dépressifs auraient peut-être mené ceux-ci à commettre l’irréparable.
Les effets inconnus
La dépression unipolaire, les troubles obsessionnels compulsifs, l’anxiété, les douleurs chroniques et la boulimie sont tous des problèmes de santé mentale qui sont traités par la prise de médication. Toutefois, malgré la facilité avec laquelle un diagnostique de dépression est posé, les effets secondaires sont peu expliqués aux patients. Non seulement faut-il à une médication une période d’environ 3 à 6 semaines pour rétablir l’humeur mais en plus on retrouve une panoplie d’effets secondaires à courts et moyens termes. Notamment : - Un dessèchement de la bouche
- De la fatigue et de la somnolence
- Une vision floue et des vertiges
- De la transpiration
- Une baisse ou une hausse de la pression artérielle
- Des spasmes musculaires et des tremblements
- Une altération de la libido et de la performance sexuelle
- Des cauchemars
Ceux-ci ne sont que les plus fréquents. Dans certains cas, les effets secondaires sont plus graves et se manifestent par : - Des crises épileptiques
- Des épisodes de violence et d’agressivité
- Des épisodes paranoïaques
- Une hausse du risque de suicide
Il faut d’ailleurs savoir que la prise de Paxil, utilisé pour traité les troubles obsessionnels compulsifs et la dépression, augmente de 6 fois le risque de suicide comparé à la prise d’un placebo.
Qu'est-ce que la dépression?
Une dépression se manifeste par une tristesse qui ne s’atténue pas au fil du temps. La tristesse persiste, elle est toujours là, dès le lever au matin jusqu’au coucher le soir. Un rien peut la déclencher. Une rupture, une perte d’emploi, la mort d’un proche ou encore un échec scolaire. Une croyance populaire veut que la dépression soit dû à un dérèglement chimique au niveau du cerveau, d’où la nécessité de la prise de médicaments. Toutefois, les experts ne s’entendent pas pour valider cette hypothèse et malgré cela, les antidépresseurs sont prescrits à chaque jour par nos médecins. En 1987, une étude menée par Santé Canada sur un échantillonnage de 19 000 personnes révélait que 1,5% d’entre eux étaient en dépression. La réalité est plus alarmante, en fait il s’agit de 4,4% de la population québécoise qui manifeste des signes dépressifs. Cette enquête a permis de démontrer l’ignorance de la population face à cette maladie.

Vous pensez souffrir de dépression ou encore vous connaissez quelqu’un qui semble déprimé? Voici une liste de symptôme à surveiller.
- Chaque tâche semble insurmontable.
- La motivation a complètement disparue.
- Des troubles du sommeil font leur apparition.
-L’humeur est instable ou constamment négative.
-La personne n’arrive plus à se projeter dans l’avenir.
-La personne délaisse sa famille, ses amis.
-La personne ne pratique plus ses activités habituelles.
Des organismes au secours des dépressifs
Il existe plusieurs alternatives à la consommation d’antidépresseur. Notamment les thérapies de groupe ou individuelles, les suivis avec un travailleur social, les retraites en nature et les groupes de méditation. Plusieurs organismes comme la fondation des maladies mentales, la maison l’Épervier, Jeunesse- j’écoute et SOS suicide, tentent de venir en aide aux gens qui vivent ou qui côtoient des personnes souffrant de dépression. Ces organismes sont une belle alternative à la prise de médications car ils n’altèrent en rien la réalité du patient.